Selon la définition de l’OMS (2006), la santé sexuelle s'entend comme « un état de bien-être physique, mental et social eu égard à la sexualité, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie, de dysfonctionnement ou d'infirmité. La santé sexuelle s'entend comme une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, ainsi que comme la possibilité de vivre des expériences sexuelles agréables et sûres, exemptes de coercition, de discrimination et de violence. Pour que la santé sexuelle soit assurée et protégée, les droits sexuels de toutes les personnes doivent être respectés, protégés et appliqués. »

Santé sexuelle et santé générale sont donc intimement liés, et l'épanouissement intime apparaît comme un élément clé du bien-être individuel.

La sexothérapie est une approche thérapeutique qui s'intéresse aux problématiques sexuelles. Elle recherche l'origine des troubles sexuels (comment, au cours de l’histoire d’une personne, des dysfonctionnements sexuels ont pu se mettre en place) ainsi que des solutions permettant de les dépasser.

La sexothérapie vise ainsi, à travers des entretiens en cabinet et des conseils et/ou exercices à réaliser dans l’intimité, à surmonter des problématiques sexuelles et atteindre une vie sexuelle épanouie.

Les consultations en sexothérapie peuvent s’effectuer :

- seul.e, en tant que célibataire ou membre d’un couple ;

- ou en couple, dans le cadre d’une thérapie de couple qui combine séances individuelles (où la confidentialité est préservée) et séances en couple (voir « Comment se déroule une thérapie de couple ? »).

La 1ère séance est parfois source d’appréhension et cela est tout à fait compréhensible. Il n’est, en effet, pas toujours simple d’aborder des questions en lien avec son intimité. Cette 1ère séance est avant tout une rencontre. Je vous invite à exprimer la raison de votre venue, puis, je vous explique l’accompagnement que je peux vous proposer. Cette 1ère séance n’engage à aucune autre ; vous pourrez, après réflexion, décider de vous engager, ou non, dans un suivi.

Il est possible qu’à l’issue de cette 1ère séance, je vous propose une approche pluri-disciplinaire faisant intervenir d’autres professionnels (gynécologue/sage-femme, andrologue/urologue, etc.) afin de vous accompagner au mieux dans la résolution des difficultés que vous rencontrez. Il est, en effet, parfois utile d’associer plusieurs spécialités pour dépasser des troubles ayant une origine mixte (organique et psychologique).

Un suivi en sexothérapie consiste en des entretiens en cabinet, et des conseils et/ou exercices de pratique à réaliser chez soi. La durée du suivi est variable ; elle s’étend généralement sur 2 à 6 mois, avec des fréquences de séances toutes les 2 à 3 semaines. Cette durée varie en fonction de votre problématique, vos besoins, vos motivations et vos objectifs qui peuvent parfois aussi évoluer au cours du suivi.

Dans le cadre des séances de sexothérapie, il n’y a ni nudité ni contact physique.

Tout couple traverse à un moment ou à un autre des périodes difficiles (problèmes de communication et/ou incompréhensions et/ou difficultés dans l’intimité et la sexualité, etc.). Or, par méconnaissance ou appréhension de la thérapie de couple, il tarde à consulter; les difficultés peuvent alors s’amplifier et se figer, conduisant parfois à des situations très douloureuses.

La thérapie de couple permet pourtant de trouver des solutions adaptées à chacun.e, que ce soit dans un objectif de continuité du couple ou de séparation sans rancœur. Généralement, si les deux parties ont le souhait de continuer à avancer ensemble, des nouvelles manières de faire sont trouvées pour retrouver une vie relationnelle, affective et intime épanouie.

Je propose en général de commencer l'accompagnement avec une phase bilan, en 3 séances : (1) 1 séance couple avec les partenaires A et B pour déterminer les objectifs (50-60 min), (2) 1 séance individuelle avec le partenaire A pour faire un point individuel (50-60 min), (3) 1 séance individuelle avec le partenaire B pour faire un point individuel (50-60 min).

L’accompagnement que je propose s’appuie sur des entretiens en cabinet, des conseils et/ou exercices pratique à réaliser entre les séances. La durée d’une thérapie de couple est variable ; elle s’étend généralement sur 2 à 6 mois, avec des fréquences de séances toutes les 2 à 3 semaines. Cette durée varie en fonction de la problématique, des motivations de chacun des partenaires et des objectifs qui peuvent parfois aussi évoluer au cours du suivi.

Trouble du désir, baisse de libido : c’est le 1er motif de consultation en sexothérapie, chez les femmes comme chez les hommes.

Mais comment définir la frontière entre une libido « normale » et un trouble sexuel ? Pas évident…. Pour la simple et bonne raison que le désir sexuel est propre à chacun.e ! Nous sommes en effet tous très différents en termes de libido. Par ailleurs, la libido fluctue tout au long de la vie d’une personne, en fonction de nombreux facteurs (stress, maladies, médicaments, ménopause/andropause, etc.). Tout individu passe donc par des périodes de baisse de libido, à différents moments de sa vie, et c'est normal.

Il semble également important de souligner qu'il n’y a pas de « rythme » à respecter en termes de sexualité (oubliez le fameux « 3 nuits par semaine », statistique que l’on sait par ailleurs aujourd’hui biaisée !). L’important est d’être à l’écoute de son corps, de son désir, et de respecter son propre rythme, de se respecter.

Si vous constatez, par contre, l’installation d’une baisse de libido depuis plusieurs mois et que cette baisse de libido entraîne chez vous une souffrance émotionnelle (anxiété, tristesse, état dépressif...), alors n’hésitez pas à consulter, pour faire un point et envisager éventuellement une thérapie, car il existe de nombreuses solutions pour retrouver un épanouissement intime.

30 % des femmes ont déjà ressenti des douleurs lors des rapports sexuels (et ce chiffre serait apparemment sous-estimé). Pour de nombreuses femmes, la douleur est même un élément constitutif de leur sexualité et s’y sont résignées. Or il n’est pas normal d’avoir mal lors d’un rapport ! Il existe de nombreuses solutions pour dépasser cela, et vivre une sexualité uniquement constituée de sensations agréables.

Les dyspareunies regroupent l’ensemble des douleurs ressenties lors de rapports sexuels, pénétratifs et/ou non pénétratifs. Elles peuvent donc être localisées au niveau du vagin mais également au niveau des parties externes de l’appareil génital féminin. On parle ainsi de vulvodynie, vestibulodynie, clitoridynie… Les douleurs se manifestent sous différentes formes : sensations de piqûres, de brûlures, de torsions ou « de coups de couteau », etc. Elles sont par ailleurs plus ou moins profondes, primaires (apparition dés le début de la vie sexuelle) ou secondaires (apparition plus tardive). L’origine peut être physiologique (infections, mycoses, hypertonie périnéale, etc.) et/ou psychologique.

Le vaginisme, quant à lui, correspond à une contraction involontaire et prolongée des muscles du périnée (muscles entourant le vagin) et qui rend la pénétration impossible (ou possible mais extrêmement douloureuse). Il s’agit d’une contraction réflexe que la personne ne contrôle pas. Beaucoup de personnes évoquent la sensation d’un mur, d’une paroi, d’une crispation très forte de la vulve, du vagin et parfois du corps entier. Le vaginisme peut être primaire (apparition dés le début de la vie sexuelle) ou secondaire (apparition plus tardive), total ou partiel (certaines pénétrations peuvent rester possibles, selon les situations). Il engendre une difficulté et/ou une impossibilité à réaliser un examen gynécologique, une difficulté et/ou une impossibilité de pénétration vaginale (doigt, tampon, pénis…). En cas de vaginisme, une approche pluridisciplinaire, faisant intervenir différents professionnels (kinésithérapeute et/ou ostéopathe, gynécologue et/ou sage-femme, sexothérapeute), est recommandée pour un travail complémentaire au niveau physique/physiologique (soulagement des douleurs, rééducation périnéale) et psychologique.

1 femme sur 4 dans le monde souffre d’un trouble de l’orgasme.

Les troubles de l’orgasme sont ainsi le 2ème motif de consultation féminine en sexologie.

L’orgasme féminin est défini comme « une sensation de plaisir intense provoquant un état de conscience modifié, accompagné de contractions de la musculature des muscles striés à l’entrée du vagin qui amènent une sensation de bien-être ». Dans les troubles de l’orgasme, on distingue l’anorgasmie de la dysorgasmie. L’anorgasmie désigne une impossibilité à atteindre l’orgasme lors d' un rapport intime. La dysorgasmie désigne, quant à elle, un manque de sensations ou un orgasme anormalement retardé. On distingue également les troubles de l’orgasme primaires (apparition dés le début de la vie sexuelle) des troubles de l’orgasme secondaires (apparition secondaire, comme son nom l’indique, suite à un évènement ou une période particulière).

De nombreux facteurs, physiologiques et psychologiques, peuvent être à l’origine d’un trouble de l’orgasme et doivent être pris en considération dans le cadre d’un accompagnement : l’éducation sexuelle, la connaissance de soi, l’estime de soi, les fausses croyances et les idées reçues, les maladies chroniques, les interventions chirurgicales, la dépression / le burn-out, les éventuels traumas, etc.

Par ailleurs, il est important de souligner que la satisfaction sexuelle ne provient pas nécessairement et uniquement de l’atteinte de l’orgasme. Comme dans tout trouble sexuel, la souffrance émotionnelle est un élément clé à prendre en compte avant d’envisager une sexothérapie ; si le trouble de l’orgasme n’induit pas de souffrance émotionnelle, il n’y a pas lieu de consulter.

Enfin, si les troubles de l’orgasme concernent principalement les femmes, les hommes peuvent aussi en être affectés.

En France, on estime qu'environ 1 homme sur 3 souffre d’éjaculation précoce, et pourtant c’est un sujet encore très tabou dont peu d’hommes osent parler.

L'éjaculation précoce (dite aussi prématurée, ou rapide) est une éjaculation qui a lieu plus tôt que ce que la personne souhaiterait. Cette éjaculation est alors involontaire, avec une difficulté ou une impossibilité à la maîtriser. Elle est causée par des facteurs biologiques et/ou psychologiques. Parmi les facteurs biologiques, on peut citer : l’inflammation de la prostate, des maladies (diabète, hypertension artérielle, maladies neurologiques comme la sclérose en plaques, etc.), ou encore la prise de certains médicaments. Mais souvent, ce sont des facteurs psychologiques qui sont à l’origine d’un trouble d’éjaculation prématurée (particulièrement chez des hommes jeunes) : phase de dépression, pression de performance sexuelle, antécédents de mauvaises expériences sexuelles, manque de confiance en soi, problèmes relationnels, etc.

Il est important de souligner que l’éjaculation précoce peut ne pas être un problème. Certains hommes sont en effet satisfaits de leur sexualité tout en expérimentant des phénomènes d’éjaculation précoce dans leur vie intime. Dans ce cas, consulter n’est pas nécessaire.

En revanche, lorsque l’éjaculation précoce est source de mal-être, il est vivement recommandé de consulter. L’impact psychologique de ce trouble est en effet trop souvent sous-estimé. Les conséquences négatives peuvent pourtant être nombreuses (repli sur soi, perte de confiance, anxiété de performance, etc.), et conduire à un cercle vicieux menant parfois jusqu’à la fuite de toute relation intime. On peut par ailleurs observer, dans les couples, l’émergence de tensions et des baisses de libido. S’engager dans une sexothérapie permet de trouver des solutions pour (re)trouver une vie sexuelle épanouie.

Un trouble de l’érection (ou dysfonction érectile) est défini comme étant la difficulté à obtenir ou maintenir une érection malgré une stimulation pénienne et une excitation sexuelle suffisante. Il s’agit d’un trouble sexuel fréquent. En effet, presque 2 français sur 3 ont déjà rencontré des problèmes d’érection au cours de leur vie, dont 1 sur 5 de manière régulière.

Si la prévalence de la dysfonction érectile augmente avec l'âge, tous les hommes peuvent être touchés. Différentes causes peuvent, en effet, en être à l’origine : des facteurs psychologiques, l’anxiété, l’addiction (porno), des problèmes de santé (vasculaire, prostate, diabète, etc.).

Les troubles érectiles ont souvent des répercussions psychologiques : perte de confiance en soi, diminution de l’estime de soi, sentiment de honte (conduisant parfois jusqu’au mensonge pour se sortir de situations gênantes), évitement des relations sexuelles (pour ne pas être confronté aux « pannes sexuelles »), etc. Ils impactent aussi souvent la vie de couple.

Beaucoup d’hommes attendent longtemps avant de consulter. Or, plus ces troubles sont pris en charge rapidement, plus les possibilités de retrouver rapidement une sexualité épanouie sont importantes. Les troubles érectiles sont réversibles ; des solutions existent pour dépasser cela.

Oui ! Et cela peut même présenter certains avantages :

- Le fait d’être chez soi, dans son environnement, peut permettre de se sentir plus en sécurité et d’aborder les questions intimes de manière plus détendue et confortable ;

- Il n’est pas évident, pour certaines personnes, de se rendre à un cabinet de sexothérapie en ville, par peur d’être vu et/ou jugé, la visio-consultation permet une grande discrétion ;

- Il n’est parfois pas simple de trouver à proximité de chez soi un.e thérapeute qui nous convienne, la visio-consultation permet de dépasser les barrières géographiques et de choisir le.la thérapeute que l’on souhaite pour être accompagné.e.s quelque soit l’endroit où l'on se trouve dans le monde.

Je propose ainsi, aux personnes ne pouvant pas, ou ne souhaitant pas, se déplacer jusqu’à mon cabinet, des accompagnements par visio-consultation, en sexothérapie et en thérapie de couple. Ces séances à distance se déroulent de la même manière que les séances en cabinet.

Points techniques importants pour la visio-consultation :

• Avoir une connexion internet stable.
• Disposer d’une webcam sur l'ordinateur, ou utiliser le mode vidéo sur le téléphone portable.

Quelques conseils pour le déroulement optimal des séances en visio :

• Choisir un lieu confortable et calme.
• Mettre le téléphone portable en mode avion.
• Faire en sorte de ne pas être dérangé.e pendant la séance.
• Optionnel : verre d’eau ou boisson.